KELVIN RAS (Poète et paysagiste sonore)
- KELVIN RAS (Poète et paysagiste sonore)
- Albums « Des Nouvelles Fantastiques » : du Cinéma pour l’Oreille…
- Albums Hommages de Kelvin Ras
- Créations originales de Kelvin Ras
Présentation
Pascal Delhay prend le pseudonyme de KELVIN RAS lorsqu’il créé dans le registre de la poésie et paysages sonores. Nous vous présentons dans cet article:
- Comment est apparu Kelvin Ras
- Les différents Albums de créations sonores, textes de présentation et liens pour les retrouver à l’écoute et à l’achat sur le site Bandcamp.
Pascal Delhay aborde ici la poésie, les mots, le sens, comme il aborde la danse, avec un engagement total de tout son être, organique, physique et spirituel, une quête de sens, d’authenticité brute, une musique qu’il nomme PRIMALE.
Il en parle ainsi :
« Kelvin RAS poète & paysagiste sonore définit sa musique comme primale, au sens d’originelle, où le son est travaillé en tant que vibrations et non en tant que notes. Sa démarche est celle d’un parfait autodidacte, où seul son oreille compte. Les mots sont, pour lui, du son qu’emprisonne le sens. Ses propres poésies sonores manient l’humour et l’humeur au scalpel. » Pascal Delhay
Par Kelvin RAS, Pascal Delhay dévoile ainsi dans ses propres créations musicales et poétiques, une partie de lui même de l’ordre du spirituel. Ses textes en parlent mieux que moi, je vous laisse les découvrir…
Kelvin RAS alias Pascal Delhay, Extrait du Tableau Photographique « The Filmmaker », Collection » Je suis un Autre », Pascal Delhay @ Tous droits réservés.
Des débuts en poésie sonore très encouragés
Naissance de Kelvin RAS
2020- 2022 : Durant la période de pandémie liée au Covid dite « du confinement », un nouvel élan de création pousse Pascal Delhay à se tourner à nouveau vers la voix, les textes, et la poésie Sonore.
Le déclencheur fût une invitation à participer à un hommage fait au grand poète Chilien PABLO NERUDA, sur l’initiative de la Cave Poésie à Toulouse. Une véritable performance que de lire en son entier l’œuvre imposante du « Canto General » (un poème épique en quinze chants) grâce à la participation de nombreux lecteurs se relayant toute la journée et une partie de la nuit. Radio Cave Po’ assura la diffusion en direct de ces lectures. Pascal Delhay pris un poème extrait du « Canto General » et la magie de l’inspiration opéra…
Dés lors, Pascal Delhay se lance passionnément dans ses premières amours (les textes, les mots, les sons, la musique) avec l’enregistrement de lectures de textes de Nouvelles du genre Fantastique qu’il affectionne tout particulièrement, et ce , avec les moyens de son bord. Mais il le fait, non pas à la façon d’une lecture classique, mais en tant que Poète et Paysagiste sonore. Dans un esprit de perfectionnisme et de rigueur qui lui sont propre, il fait tout : enregistrement, voix, rythme, musiques, sons, mixage, montage, confection des visuels… tout passe par son ingéniosité et son savoir faire.
Dés lors, pour ce nouveau registre de créations , il prend le pseudonyme de KELVIN RAS. Radio Cave Po’ lui consacre alors un créneau de diffusion mensuel nocturne de une heure qui fit frissonner les auditeurs de la nuit, non sans humour…
Cette période d’inspiration intense se concrétise par des enregistrements de différents textes d’auteurs qui l’animent :
- « Des nouvelles Fantastiques », Série sur Howard Phillips Lovecraft (1890 -1937)
- « Des Nouvelles Fantastiques » Série JAPON : sur des contes traditionnels Japonais .
- « Des Nouvelles Fantastiques » Série FRANCE : sur des textes de Théophile Gautier à J.H Rosny Aîné, en passant par Guy de Maupassant, Villiers de l’île d’Adam, Jules Verne et Marcel Schwob.
- PABLO NERUDA (1904 -1973)
- VELIMIR KHLEBNIKOV (1885 -1922)
- BORIS VIAN (1920 -1959)
- ANTONIN ARTAUD (1896- 1948)
- SATPREM (1923-2007)
- Ses propres textes : avec « PAROLES CHAMANES »: un hommage aux peuples premiers et « INVOCATION/ ÉVOCATION » en duo avec la Chanteuse Japonaise Fuji Yuki ; puis une création Originale « AGE de FER / AGE OF FEAR ».
Albums « Des Nouvelles Fantastiques » : du Cinéma pour l’Oreille…
« DES NOUVELLES FANTASTIQUES« est une série de Créations Sonores autour de la littérature fantastique, mais aussi spirituelle et métaphysique, des créations Sonores originales autour de l’étrange et de l’indicible, mises en musique et interprétées par Kelvin RAS, poète et paysagiste sonore.
Entre littérature et musique ambiante, elles se définissent comme une sorte de cinéma pour l’oreille, où les univers créés nous transportent au-delà du rationnel, en des zones où l’esprit cartésien perd pied. Elles nous plongent dans une 4 ème dimension car le temps lui-même est une illusion. » Kelvin RAS.
Ces créations sont des voyages sonores, un cinéma pour l’oreille, où l’imaginaire nous ouvre d’autres dimensions, pour nous transporter vers un au-delà qui est bien plus qu’une évasion d’une réalité relative, mais pour nous faire toucher un absolu de l’écoute. Une clair audience où chaque son est une vibration qui fait signe, car les sons sont vivants ; ils nous (re)donnent vie !
Série Lovecraft « DES NOUVELLES FANTASTIQUES »
Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) est un écrivain américain célèbre pour ses récits fantastiques, maitre de l’horreur horreur et de science-fiction.
Certains textes choisis nous invitent à dépasser nos peurs en rencontrant la part d’ombre que chacun d’entre nous porte en lui, et ainsi la mettre en lumière pour la révéler au grand jour de l’entendement. D’autres nous convient à découvrir des mondes insoupçonnés, qui au-delà de cet épouvantail que l’on nomme La Mort, nous ouvre vers ce pas-sage qui est la vie par-delà le portail étroit de notre compréhension trop souvent limitée par notre intellect réducteur. La mort n’étant qu’une projection de nos peurs, et non le fin mot de l’histoire.
- Album contenant 5 Récits du maitre du Fantastique H.P. Lovecraft, nous mènent en des territoires inexplorés où l’innommable prend forme et la terreur nous submerge.
Vous pourrez découvrir ainsi… « Le témoignage de Randolf Carter », « Je suis d’ailleurs », « La Musique d’Erich Zann », « Le MOLOSSE » et « Le Modèle de Pickman. »
- Album de poèmes extraits de « Fungi de Yuggoth » de Lovecraft.
Série JAPON « Des Nouvelles Fantastiques »
Cette série autour du JAPON a été créé en collaboration avec la chanteuse Japonaise Fuji Yuki d’Osaka.
Série FRANCE » des Nouvelles Fantastiques «
DES NOUVELLES FANTASTIQUES est une série de Créations Sonores autour de la littérature fantastique, mais aussi spirituelle et métaphysique.
Cette 3ème partie Des Nouvelles Fantastiques est consacrée à la littérature française du 19éme siècle.
De Théophile Gautier à J.H Rosny Aîné, en passant par Guy de Maupassant, Villiers de l’île d’Adam, Jules Verne et Marcel Schwob, c’est tout un pan du génie littéraire français d’un siècle disparu qui se miroite devant nous, ébahis de tant d’imagination fantastique. D’une époque où la littérature ne connaissait pas encore les images animées ou à peine, où les mots portaient en eux un pouvoir aujourd’hui évanoui. Relire ces récits c’est nous replonger dans un monde où la parole était encore porteuse d’un imaginal sublime. Heureux ceux qui les (re)découvrent, c’est que leur enfant intérieur est toujours vivant !
Albums Hommages de Kelvin Ras
Album Hommage à PABLO NERUDA
« Ô mer chilienne, haut sommet d’eau
serré comme les flammes en pointe d’un brasier,
pression, songe, ongles de saphir,
ô séisme de sel, ô séisme de lions ! …»
C’est en ces termes que Pablo Neruda dans son Canto General (Chant Général) évoque si magnifiquement la mer chilienne. Dans sa poésie tellurique ce sont de multiples univers qui s’ouvrent à notre vision et à notre entendement. Texte testament qui embras(s)e l’Amérique du sud d’où surgit un combat épique et cosmique, qui invoque les cinq éléments pour refondre l’histoire de ce continent déchiré par les spoliations et les guerres depuis la nuit des temps.
« Cette création sonore a vu le jour le 18 octobre 2020 à la demande de la Cave Poésie de Toulouse qui a organisé une nuit de lecture via les ondes, entre la France et le Chili, du Canto General en son entier.
Pour ma part c’est un hommage que je dédie au poète chilien et universel en son souffle qui transcende les nationalités; Et à la nature qu’il décrit dans des fulgurances inouïes. »
Kelvin RAS
Album Vélimir Khlebnikov « GRIFFURE DU CIEL »
« Vélimir Khlebnikov est un des premiers poètes sonores, l’oralité jaillit littéralement de ses écrits, des enregistrements témoignent de certains de ses textes en langue Zaoum, cette langue inventée qu’il nommait transmental language, il en était avec Maïakovski le fondateur. A l’orée du 20ème siècle il se lance dans une écriture à nulle autre pareille. Le point culminant de sa recherche pour démanteler la langue de ses encombrements est son départ en 1919 vers l’un des points les plus brûlants de la guerre civile, l’Ukraine. Son errance va durer plus de trois ans à la suite desquelles il sera emporté par la misère et la gangrène à Santalovo, un village du nord de la Russie, près de Novgorod. La valise dans laquelle il transportait ses manuscrits a fait place à une devenue légendaire taie d’oreiller dans laquelle il entasse ses écrits, poèmes, proses, lettres, feuilles parfois volées ou envolées, sur laquelle il s’endort. Il écrit dans l’urgence, dans l’obscurité, dans la maison des fous, au profond de la faim, des abris de fortune, devant les feux de camp où s’échangent pain et poème. Sa poésie est une langue des oiseaux, une poésie stellaire, mais aussi une écriture des nombres…
Il écrit à Maïakovski le 18 février 1921 : « Je pense écrire une chose dans laquelle toute l’humanité, 3 milliards, participerait et où elle serait obligée de jouer. Mais la langue habituelle ne convient pas pour la chose, il va falloir pas à pas en créer une nouvelle. ».
Voilà ni plus ni moins son aspiration folle d’une langue universelle, parlé par tous, un projet fou porté par un fou du verbe et des nombres, projet qui n’aboutira pas, mais qui laissera des traces dans la poésie sonore contemporaine qui rêve toujours d’un parler qui transcende les frontières, tant nationales qu’intellectuelles. Attendant toujours que l’humanité s’éveille au parler vrai, à ce verbe créateur d’univers, où le son porte l’action, où sa vibration s’incarne sur le champ, pulvérisant ainsi pensées et mémoires obsolètes qui nous cantonnent à être leurs serviles sujets, au lieu d’être des co-façonneurs de mondes à naître.
J’ai choisi 4 des 8 textes qui composent ces » Griffure du ciel » écrit en 1920 ; il y a de cela plus d’un siècle ! » Kelvin RAS
Albums ANTONIN ARTAUD
Album A.Artaud, « LETTRES à ANIE BESNARD »
« Anie Besnard est âgée de quinze ans quand Antonin Artaud lui parle pour la première fois. De l’écrivain à la jeune fille puis à la femme s’établira une relation privilégiée, une relation secrète.
Au regard mystique du poète, Anie Besnard répond par une attitude naturelle et émerveillée. Ils se sont vus, ils ont vécu ensemble, ils se sont écrits beaucoup de lettres que le temps a dispersées. De tout cela, qui est immense, il reste aujourd’hui vingt-quatre lettres manuscrites entre les mains d’Anie Besnard-Faure. »
Ce premier recueil sonore contient les douze premières lettres dites et mises en musique par Kelvin RAS. Il sera suivi d’un second.
Kelvin RAS rend à l’oralité ces écrits surgies de pages incandescentes, où la passion chaste d’Antonin Artaud pour cette femme revit à notre entendement. Entre révolte, agacement, espoir et désespérance, Artaud supplie ou tance la « petite » Anie ou Annie (qu’il écrit indifféremment selon les lettres avec un n ou deux) de bien vouloir lui répondre, lui qui est enfermé tour à tour dans les différents asiles d’aliénés à Ville-Evrard, Rodez, Paris ou Espalion.
Ces lettres intimes dénoncent à travers elles la violence du monde, où les démons le cernent, qu’ils soient de ce monde ou de l’autre. Parole d’aliéné ou de paranoïaque ? Pas si sûr que cela ! Tant sa lucidité est implacable, sa révolte légitime, lui qu’on a enfermé à son corps défendant et à qui on a fait subir la violence des premiers électrochocs.
En ce monde dit civilisé Artaud le Momo, chaman et poète, est plus que jamais vivant et nous délivre des messages que nous aurions tort d’ignorer et de rejeter, par crainte d’être contaminé par sa vision. Car ses textes sont avant tout libérateurs et cathartiques pour ceux et celles qui dépassent leur peur d’un au-delà des mots qui dissimule leurs maux. La parole d’Antonin Artaud le « mot-maux » ne serait-elle pas celle dont le monde a si urgemment besoin en ces jours sombres où l’humanité n’est plus que l’ombre d’elle-même ; tant elle a peur de ce qu’elle a engendré ! » Kelvin RAS
Album A.Artaud « SUPPÔTS et SUPPLICIATIONS »
Kelvin Ras ( Voix et musique) :
« Suppôts et Suppliciations est une œuvre composée de trois parties : Fragmentation, Lettres et Interjections. La première constitue une espèce de révision haletante de la culture, une abracadabrante chevauchée du corps à travers tous les totems d’une culture ruinée avant d’avoir pris corps…
C’est par ces mots qu’Antonin Artaud décrit de sa cellule où il est retenu à son âme défendante en introduction à cette œuvre son expérience et sa lutte.
Cette œuvre est le dernier recueil de textes qu’il ai composé, renouant ainsi avec une forme qui lui est propre, une forme libre comme, disait-il, mise en suspension dans la vie. Elle est certainement la plus fulgurante et celle où il s’est le plus totalement exposé. Le germe de cet ouvrage a vu le jour à Rodez en 1946.
Kelvin RAS a choisi quelques-uns de ces textes, 3 dans la 1ère partie de l’ouvrage et une lettre de la seconde partie. Ceux-ci étant en résonnance avec sa sensibilité et sa vision de poète et paysagiste sonore.
D’autres textes de ce recueil feront l’objet d’une suite d’albums à venir. Celui-ci est donc le 1er d’une série autour de cette œuvre majeure.
Écouter Antonin Artaud c’est se libérer d’une pensée limitante et de nos conditionnements petits bourgeois. Car derrière des phrases telles que celle-ci :
« Ce qui importe ce n’est pas de savoir comment être, mais comment bien faire caca. », un monde s’ouvre à nous, qui n’est pas, comme à première vue l’on voudrait l’enfermer, un délire d’aliéné, mais une fulgurante lucidité de la condition humaine prise dans les filets de sa colossale prétention d’être LE monde. En effet, ramener la vie à son essence, n’est pas la rabaisser mais lui donner une nouvelle chance de croître en sa nature première, qui est aussi composée de l’humus sacré dont nous venons tous et retournerons en dernier lieu ; mais dans cet intervalle nous aurons pris la dimension de la force et de la beauté que la nature engendre dans sa grande sagesse. Et de là qui sait ce que nous deviendrons, quoiqu’il en soit l’homme est une espèce transitoire comme toutes celles qui nous ont précédées, et en cela son destin est d’accepter et de collaborer au dessein qui lui a été destiné.
Il ne s’agit donc pas de croire en l’homme mais de croître en notre nature, qui est celle de l’univers en son essence. » Kelvin RAS
Album « REMEMBER BORIS VIAN »
Kelvin Ras voix et musique :
« Boris Vian est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique musical, musicien de jazz (trompettiste) et directeur artistique français. Il est né le 10 mars 1920 à Ville-d’Avray dans les Hauts-de-Seine et mort le 23 juin 1959 à Paris dans le 7e arrondissement. Ingénieur formé à l’École centrale, il s’est aussi adonné aux activités de scénariste, de traducteur (anglais & américain), de conférencier, d’acteur et de peintre.
Réputé pessimiste, Boris Vian adorait l’absurde, la fête et le jeu. Il est l’inventeur de mots et de systèmes parmi lesquels figurent des machines imaginaires et des mots, devenus courants de nos jours. Mais il a également élaboré des projets d’inventions véritables lorsqu’il était élève ingénieur à l’École centrale Paris. Sa machine imaginaire la plus célèbre est restée le pianocktail, instrument destiné à faire des boissons tout en se laissant porter par la musique.
Il meurt en 1959 (à 39 ans) à la suite d’un accident cardiaque survenu lors de la projection de l’adaptation cinématographique de son livre « J’irai cracher sur vos tombes ». Adepte d’Alfred Jarry et d’une certaine forme de surréalisme, son adhésion au Collège de Pataphysique, fait de lui un Satrape auquel le collège rend hommage en annonçant la mort apparente du « Transcendant Satrape ».
Boris VIAN est aussi un poète sonore, en lisant ses 23 poèmes, ses mots résonnaient pour moi comme une improvisation libre. Sa poésie, alors même qu’il se défend d’être un « pohéteu », tout en le désirant et l’étant fortement, est musicale et passe par le dit. Car c’est en les disant que ses phrases prennent toute leur saveur. De l’anecdotique à l’absurde en passant par des décharges d’émotions brutes et jouissives, sa poésie nous touche et nous bouscule, car elle est celle d’un écorché vif, d’un mal aimé, d’un paria, d’un ex-centrique qui n’a pas choisi de l’être, mais l’ai intrinsèquement de nature. Pour un trompettiste être mal embouché va de soi ! La société pour lui est trop étroite pour sa fantaisie et sa soif d’être libre comme le vent, elle sent le renfermé et la constipation. Entre grosse colère et saillie cocasse de « jenfoutraque » il n’épargne personne, pas plus lui-même que ses dis-semblables si peu à l’écoute du temps qui fuit de toutes parts dans un quotidien morne et désespérant. Oui Boris VIAN était désespéré, mais son désespoir portait la marque d’une soif inextinguible de vie vraie, de vie luttant avec l’idée de sa propre mort, il ne fuit pas la question ; il l’affronte et regarde en face cet épouvantail qui effraie les déjà mort si peu vivant qui l’entoure et l’ignore dans leur vaniteuse et morgue idée d’une vie installée. Car lui était tout sauf installé, il passait d’un art à l’autre sans discontinuité, comme seuls les vrais poètes savent le faire, avec humour et panache. Boris VIAN est un défi à l’entendement des déjà sourds, des mous du genou, des aquoibonistes de tout poil. Il est un crachat à la face du bon goût et des bienpensants, ces malfaisants, et pour tout dire … Il nous chie au nez ! Ce qui me fait pisser de rire à dire vrai ! Car en fait il n’était pas un triste sire mais bien plutôt un gai luron !
Ce n’est pas qu’il n’aimait pas la poésie, mais il savait comme tout vrai poète, que celle-ci ne s’enferme pas dans des « ismes » de tout acabit et particulièrement celui de l’académisme établi. Un vrai poète est un poète méconnu, c’est cela qui le distingue d’un histrion.
« Pourquoi que je vis ? » Demande-t-il : « Parce que c’est joli ! » Répond-il lui-même à cette question centrale dans sa vie et son œuvre, tant même la mort était vivante pour lui. « PARCE QUE C’EST JOLI ! » ni plus ni moins ! Prenez-en de la graine, vous qui trouvez que le monde est à chier, car comme le dit Balthazar Rouscaillou « Si nous trouvons le monde laid, morne, triste, absurde… c’est que nous sommes laids, mornes, tristes, absurdes… Il ne changera que quand nous changerons !« Boris VIAN le trouve joli ce monde, c’est parce qu’assurément lui l’était ! Ce que l’on peut dire c’est qu’il n’est pas mort en VAIN ce Boris VIAN ! Ne serait-ce que pour nous éveiller de cette nuit obscure que nous redoutons tant, sans jamais oser la regarder en face. Chapeau bas l’artiste qui ne se voyait pas en haut de l’affiche ! » Kelvin RAS
Album « RÉCITS DES ILES du SOLEIL LEVANT »
« Ces créations sont des voyages pour l’âme en des îles lointaines. Elles nous évoquent un au-delà qui est aussi de ce monde, mais sans l’illusion qui lui est attachée.
Ces récits puisés aux sources du pays du Soleil levant sont une invitation à nous dé-couvrir tels que nous sommes et non comme nous nous rêvons. Ils nous trans-portent au cœur d’un Japon originel, où les mots sont vibrations et porteurs d’un sens, qui bien que nous échappant toujours, comblent en nous cette soif inextinguible d’un retour aux sources.
Fasse que chacun chemine vers lui-même, qui est l’autre en soi révélé. Car nulle séparation n’existe ailleurs que dans notre résistance à nous fondre dans le grand tout de l’océan primordial. » Kelvin RAS
Album « AUX PIEDS DE LA VERITE », Hommage à Satprem
Kelvin RAS (Voix et Musique)
SATPREM pseudonyme de Bernard Enginger, est un auteur français né à Paris le 30 octobre 1923, il fut le disciple de Sri Aurobindo et de celle que l’on appelait respectueusement Mère.
SATPREM signifie en sanskrit « Celui qui aime vraiment ». Toute sa vie le prouve, tant il incarnait la compassion absolue pour tous les êtres, et ce malgré les épreuves terribles dont il fut la victime et le témoin. Je peux dire en toute humilité qu’il fut pour moi un guide qui m’a permis d’accéder à une autre dimension, car c’est à la lecture de son livre majeur « Le Voyage de la Conscience » que j’ai vécu en 1984 une illumination qui m’a ouvert les portes de la transcendance. Il sera toujours à mes yeux l’incarnation de l’amour inconditionnel, et un passeur exceptionnel de l’œuvre de Sri Aurobindo et de Mère.
Cette création tire sa source de l’un de ses ouvrages intitulé « La genèse du surhomme ». Ce texte sidérant de clairvoyance nous élève à une compréhension du monde qui dépasse notre entendement pour nous faire accéder à une véritable clairaudience.
J’ai travaillé ces mots pour qu’ils s’arrachent de la page et s’incarnent, non seulement en leurs sens mais comme un pur état vibratoire. » Kelvin RAS
Créations originales de Kelvin Ras
Album « 19 STANCES – UN VOYAGE INITIATIQUE »
Création Sonore de Kelvin RAS (Paroles, Voix & Musique)
Cet album est le premier Album officiel entièrement composé par Kelvin Ras (Textes, musiques, voix). «19 STANCES, un voyage initiatique » a été créé entre 2021 et 2022.
« Ces stances, poèmes composés d’une suite de strophes lyriques d’inspiration grave, sont tirés d’enseignements de sages du Tibet.
Elles nous exhortent à dépasser notre condition humaine trop humaine pour atteindre à notre véritable nature, une et indivisible.
« Le Dieu qu’au temple tu adores, est au plus profond de toi-même !
Il n’a qu’un temple : c’est ton corps ! »
« Arrête ta course folle. Repose-toi et médite. Ne passe plus à côté de la vie… Retrouve-donc le lumineux Royaume de ta spontanéité première. » Kelvin Ras
« Cette œuvre puissante et spirituelle est une plongée immersive dans un océan vibratoire. Sons et mots sont en harmonie et nous ouvrent les portes de la perception véritable et en cela nous change à son écoute. Musique tellurique et cosmique, elle nous fait voyager au-delà des temps, car elle est d’essence chamanique. Une traversée des apparences qui fait surgir la pure réalité d’un monde sans illusions. » Gérard Decoster pour L’appel des sons.
«Lors de l’écoute mystique des sons, les niveaux d’énergie psychique et physique de l’ouïe perçoivent au-delà des ondes sonores de la matière la présence de tout un monde intérieur intensément vibrant dont chaque onde porte un message d’amour.»
«La musique de l’univers s’improvise au fur et à mesure» Hubert Reeves
A la question posée à Krishnamurti :
« Qu’est-ce que le son pour vous?» il répondit :
« Si vous n’écoutez pas les sons sous le signe de l’habitude, ceux-ci revêtent une signification extraordinaire. Alors vous écoutez toutes choses à neuf. Puis-je écouter sans le son des mots ? Alors mon écoute est incomplète.» Kelvin Ras
Album « INVOCATION / EVOCATION », Duo Fuji Yuki & Kelvin Ras
Fuji Yuki est une chanteuse japonaise qui travaille sa voix comme un instrument, elle est un des deux membres fondateurs du duo Sarry.
Sa voix nous plonge dans des espaces inconnus, et nous transporte au-delà du réel, en nous ouvrant les portes de perception de l’univers.
Kelvin Ras, poète et paysagiste sonore, travaille les sons comme une matière vivante et vibrante. Sa musique déborde le cadre musical, pour défricher des territoires encore vierges, où vibrations et poésie sont indivisible.
« INVOCATION/ÉVOCATION », duo Fuji Yuki (voix) & Kelvin RAS (Musique et voix)
« Ce duo est une ode à la poésie à travers les âges et le monde. Une musique sans frontières où seule compte la poésie.
Une musique que Kelvin RAS nomme Primale, car elle trouve son origine dans les peuples dits premiers, non pas musique primitive mais Primale, car elle transcende les carcans d’une tradition pour s’ancrer dans une vision plus large, qui est celle d’une universalité la dépassant elle-même.
Les sons sont à l’origine du monde, ils sont vibrations. Ils nous relient au cosmos car ils sont le cosmos même, et en cela nous composent !
Certains poètes ne l’ont pas oublié, ceux-là seuls le sont, poètes. Le poète est un chaman qui s’ignore, il peut guérir les êtres, c’est à dire les relier aux racines de leur être et de leur communauté, qu’ils plongent au cœur du monde originel. Sa médecine est puissante car en lui parle des voix anciennes dont il ne saisit pas le sens, seul le son importe, seul le son guérit, le sens alors en découle comme l’eau compose la mer.
À une époque où la parole est à l’origine des maux, la poésie vraie retrouve le sens du verbe créateur de toutes choses, d’où le titre « Invocation / Évocation ».
En invoquant on évoque, en évoquant on invoque. Les images naissent des mots proférés, le réel nait de l’imaginaire invoqué et évoqué. Nos vies elles-mêmes sont le fruit d’un verbe incanté depuis la nuit des temps.
Les poésies dites dans cette œuvre proviennent du monde entier et de toutes époques, elles ont été choisies pour leur dimension universelle bien que ancrées dans un terroir particulier à une époque particulière de l’histoire des hommes, elles parlent à l’âme de tous les hommes. » Kelvin Ras
Album « PAROLES CHAMANES »
Kelvin RAS / Voix & Musiques
« Cet album est le fruit d’un long processus de travail, où je mêle voix et musiques originales pour servir ces textes d’essence chamanique, spirituelle et universelle. Il est le premier en solo d’une série consacrée à la poésie qui traverse et relie l’histoire de l’humanité en ses diverses époques.
Cette création est une ode à la parole vraie à travers les âges et les continents, une musique sans frontières d’où émerge la poésie des peuples premiers.
Cette musique je la nomme Primale, car elle se fonde sur l’instinct et l’intuition, elle est donc avant tout originelle. La conscience cosmique une et indivisible est son creuset vibratoire d’où jaillit ces créations sonores.
Les Chamans sont porteurs du verbe de leur communauté, par les mots et les gestes ils guérissent les maux et les fléaux qui prennent racines dans le cœur des hommes ;
Il faut une parole forte pour éradiquer leurs penchants déviants et ressouder le clan autour d’une cosmogonie qui les relie, le chaman manie le verbe comme une arme à double tranchant.
Leur médecine est puissante car en eux parlent leurs ancêtres et leurs Dieux.
Leurs incantations libèrent les âmes tourmentées et apaisent le monde des ombres.
Notre époque manque cruellement de ces êtres habités par l’esprit, il nous reste cependant ces témoignages d’un autre âge, fasse que nous puissions nous en inspirer pour retrouver le chemin de la vie vraie, dès maintenant et à jamais. » Kelvin RAS
Album « AGE DE FER / AGE OF FEAR »
Création Sonore de Kelvin RAS (Paroles, Voix & Musique)
« Ami-e-s,
Les hommes sont gouvernés par un tyran, son nom est Peur, sa fille s’appelle Inertie qui a engendré Lâcheté, leur descendance plus nombreuse que les grains de sable de l’océan peuple la terre et sème la terreur.
Fausse Sécurité et Confort règnent depuis en maître dans le cœur des hommes, Solidarité et Liberté ont depuis longtemps fuit vers des sphères lointaines.
Mon prochain est un leurre se dit Homme solitaire !… «
C’est par ces mots que s’ouvre cette création sonore originale de Kelvin RAS. Sorte de poème épique et lucide sur la condition humaine trop humaine d’une époque noire, la nôtre, que nous subissons tous… plus ou moins en conscience.
Nous sommes bien rendus à cette époque involutive s’il en est, l’âge de fer dépeint par les grands textes de l’Inde, l’ère du Kali Yuga qu’il faudra bien boire jusqu’à la lie, jusqu’à plus soif, jusqu’à ce que nous passions à autre chose… à une autre espèce sans doute.
Car l’homme, depuis qu’il est passé de la boue à la station debout n’a que rarement su et pu s’élever au rang qu’il brigue et dont il se réclame, celui de roi de la création. À certaines époques en certains lieux il y eut des êtres dignes de cet éloge, mais si rare que nous en sommes toujours à remuer la boue et tourner en rond sur une planète qui suffoque.
Les Védas de l’Inde (encore elle) savaient l’origine du monde, ils la chantaient, leur langage, le sanscrit contenait le monde même. Depuis nos mots sont dépourvus du son primordial qui fait se mouvoir les univers, notre verbe est asphyxié, il est suffocation, notre perdition.
Tant de mots qui ne décrivent plus rien, qu’un vain cercle qui tourne en rond, sans pouvoir atteindre l’être, sans pouvoir le remodeler en ses profondeurs.
À quoi nous sert-il ce verbe dénué de vie, alors même que toute communication n’est plus qu’un simple jeu de mots, un commerce d’idées, une négation de la vie.
Le partage n’est plus qu’une vue d’un esprit calculateur, chaque mot est pris au piège de ces multiples interprétations possible, chacun réécrivant l’histoire à sa manière. Tout est devenu une question de point de vue, de point de mire pour des intérêts particuliers où se mirent mille visages aux cent masques, tous plus faux les uns que les autres.
L’âge de fer est un âge de peur, ces années écoulées nous ont révélé notre part d’ombre, nous ne pouvons plus feindre de l’ignorer, sans en subir les conséquences immédiates.
À l’heure de la physique quantique qui révèle le pouvoir et surtout l’intelligence de l’atome qui nous montre le chemin d’une unité indivisible, d’un tout insécable, il est étonnant d’en être toujours là, plus séparés les uns des autres que jamais, et c’est tant mieux, car ce sont toutes ces traditions fausses, ces bourrages de crâne qui se délitent sous le poids de leurs édifiants mensonges maintenus durant des millénaires par des pouvoirs partiaux et ce avec notre lâche consentement.
Il est grand temps de répondre à l’appel de notre nature première, de lui laisser les rênes de cette vie qui est maîtresse d’elle-même et que nous entravons par ce refus borné que nous lui opposons par ignorance du vrai fonctionnement de l’univers.
L’univers sait ce qu’il fait, et si nous avons un rien de conscience, c’est en lui que se tient cette connaissance, elle lui appartient en propre, nous ne pouvons que suivre ses directives, notre libre arbitre s’arrête à notre consentement… Ou non !
Libre à chacun de l’exercer et d’en répondre devant lui !
Car toi, moi, je, nous, vous, ils… n’ont jamais existé en tant que tels, ils sont le produit de nos imaginations, des leurres après lesquels nous nous évertuons de tendre et de nous identifier, une division, un détour de plus de l’esprit, qui nous fait déjouer et nous mène au néant.
Quoiqu’il en soit, que nous le voulions ou non, nous sommes l’univers comme la vague est l’océan, non en tant qu’entité séparée mais unifiée. » Kelvin RAS.
* « Notre époque est un âge de transition…
Dans le monde classique, on parle d’une descente progressive de l’humanité de l’âge d’or jusqu’à celui qu »Hésiode appela l‘âge de fer. Dans l’enseignement hindou correspondant, l’âge final est appelé le Kali-Yuga (=l’âge sombre), et l’on en exprime le caractère essentiel en soulignant que ce qui est propre au Kali-Yuga c’est précisément un climat de dissolution – le passage à l’état libre et chaotique de forces individuelles et collectives, matérielles, psychiques et spirituelles qui, auparavant, avaient été contenues, de diverses manières, par une loi venant d’en haut et par des influences d’ordre supérieur ». Kelvin Ras.
D’autres Albums sont actuellement en préparations…
Quelques commentaires d’auditeurs
Voici quelques retours d’auditeurs, suite à l’écoute des Nouvelles Fantastiques et autres Albums de KELVIN RAS :
« Superbe, j’ai adoré… c’était magnifique ! Grâce à toi je découvre Lovecraft que je n’ai jamais lu. Superbe émission qui prend son envol et rejoint le grand esprit qui plane au-dessus, je me suis régalé… excellent bravo, on s’y croyait, de plus je ne te reconnais pas… Le chant nous a pris aux tripes. Merci !! Superbe lecture et l’environnement sonore est sublime. » Michel B.
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« Cher Pascal, je viens enfin d’écouter ton œuvre. C’est un véritable bijou radiophonique. Timbre de voix, diction, interprétation sont remarquables! Quant au « paysage sonore » c’est un rêve pour l’oreille. Une œuvre sonore à la hauteur de tes poèmes de geste et d’espace. Un très grand bravo, mon ami! » François-Henry.
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« Je n’ai jamais entendu une telle musique d’ambiance. Tu es un génie Merci beaucoup ». Fuji-Yuki.
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« Les voix sont fascinantes, l’environnement sonore merveilleusement à dessein… superbe émission envoûtante comme d’habitude !! Michel B (8 ème émission / Japon 3) Écouté cette nuit dans les casques et le noir total comme il se doit… Somptueux et dépaysant voyage effectué, j’ai été littéralement embarqué vers l’ailleurs… Merci Pascal !! »
Michel B.
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« Sincèrement ça fait vraiment peur ! Mais moi j’adore ! C’est vraiment top ce que vous faites ». Camille.
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« Bonsoir Pascal et bravo pour ce travail radiophonique. Le mixage est vraiment réussi, la voix est claire, l’ambiance… tout y est!! C’est vraiment un très beau travail. » Benoît.
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« Bravo pour tout, voix, interprétation, réalisation on est captivé ! » Nathalie D.
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« Je viens de l’écouter et je me suis régalée. C’est super !.. C’est très bien écrit et dit. Le suspens est jusqu’au bout et en même temps c’est tout à fait agréable à écouter. La musique et la voix très bien. Ce n’est pas angoissant même si l’atmosphère est bien là ! Bravo… Merci ! » Évelyne U.
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« Merci beaucoup Pascal, je replonge dans l’immatériel avec joie. Je suis encore saisie par ces univers que tu nous proposes ou plutôt, dévoiles, avec puissance et éclat ! Quel final ! spectral !!! Quel texte , des vibrations d’outre tombe ! Bravo pour cette composition des 19 Stances !!! » Chantal.
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» J’aurais préféré qu’Alain t’exprime en ses mots ses impressions. Voici : il a particulièrement été sensible à l’univers sonore… il a parlé de travail de plasticien sonore… La pièce, reçue comme un diamant noir brut, éclaté de sa gemme qui révèle ce diamant noir ! Il dit avoir été surpris et arrêté par l’émotion, « on tombe en vérité « . Voilà j’ai essayé de restituer au mieux ! » Chantal.
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« J’en ai frémis..de plaisir. Ça m’a rappelé ma jeunesse… c’est un grand travail de l’imaginaire et ça réveille des peurs irrationnelles. Je trouve que les idées sont fortes, poétiques ». Hervé.
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« Je viens d’écouter ton œuvre, à la nuit tombée..! impressionnant, et le mot est faible bien sur. Je suis encore retournée! Quel talent ! et quels textes tu as choisi !!! tu t’en es emparé jusqu’à l’os !!! Tu les as sublimés et rendus sublimes.. le premier, j’avais froid dans le dos , le deuxième j’en avais les larmes aux yeux ! Quel Univers ! Merci pour ce cadeau. Quelles voix ! et les sons ! je sais pas comment tu fais … » Chantal.
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PASCAL DELHAY 